Chants d’ombre, Senghor « Femme noire » , plan pour un commentaire
- Le 22/01/2018
- Dans Commentaires EAF, français
- 0 commentaire
La femme, incarnation de l'Afrique
Chants d’ombre, Senghor « Femme noire »
-
Présentation de l'analyse :
-
Lecture du texte :
-
Femme nue, femme noire
-
Vétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
-
J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux
-
Et voilà qu'au coeur de l'Eté et de Midi,
-
Je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné
-
Et ta beauté me foudroie en plein coeur, comme l'éclair d'un aigle
-
Femme nue, femme obscure
-
Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais
-
lyrique ma bouche
-
Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du
-
Vent d'Est
-
Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur
-
Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée
-
Femme noire, femme obscure
-
Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux
-
flancs des princes du Mali
-
Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta
-
peau.
-
Délices des jeux de l'Esprit, les reflets de l'or ronge ta peau qui se moire
-
A l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse aux soleils prochains
-
de tes yeux.
-
Femme nue, femme noire
-
Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l'Eternel
-
Avant que le destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les
-
racines de la vie.
-
Plan possible pour un commentaire
-
Célébration de la femme inhérente à la poésie amoureuse
-
Transition
-
La femme paysage, la femme africaine
-
Conclusion
-
Ouverture
Les commentaires sont clôturés