Entretiens, Epictète, correction du commentaire de philosophie, bac 2015 Sujet corrigé de Pondichéry, série technologique

DNBAC

 

 

 

Commentaire du texte d'Epictète, Entretiens

Bac de philosophie, série technologique

Pondichéry 2015

 

 

Lecture du texte

 

L’homme qui n’est sujet à aucune entrave est libre, lui qui a toutes

choses sous la main, à son gré. Mais celui que l’on peut entraver ou

contraindre, à qui l’on peut faire obstacle, celui que l’on peut malgré lui jeter

dans quelque difficulté, celui-là est esclave. Et quel est l’homme qui est

affranchi de toute entrave ? Celui qui ne désire rien de ce qui lui est

étranger. Et quelles choses sont étrangères ? Celles qu’il ne dépend pas de

nous ni d’avoir, ni de n’avoir pas, ni d’avoir avec telles ou telles qualités, ou

en telles conditions. Donc le corps nous est étranger, ses membres nous

sont étrangers, la fortune nous est étrangère. Si, par conséquent, tu

t’attaches à quelqu’une de ces choses comme à un objet personnel, tu

recevras le châtiment que mérite celui qui désire ce qui lui est étranger.

Telle est la route qui conduit à la liberté : la seule qui délivre de l’esclavage.

 

Épictète.

 

 

 

 Eléments de correction :

 

Les notions du textes à aborder :

 

 

Qu’est-ce qu’un homme libre ? Quels sont les obstacles à la liberté ?

Comment faire pour atteindre la liberté ?

 

 

Pour le philosophe Épictète un homme devient libre lorsqu’il parvient à n’éprouver

aucun désir pour tout ce qui ne dépend pas de lui, tout ce sur quoi il n’a aucun pouvoir.

Cela amène Epictète à différencier l'homme libre de l'esclave

 

L'homme libre n'est soumis à aucune contrainte extérieure. L'esclave par opposition subit le monde extérieur.

Entendons par entrave : le fait de ne pas avoir envie de ce qui nous est «étranger ».

Epictète propose une définition peu commune de la liberté. L'envie, le désir deviennent les pires ennemis de la liberté.

Les choses extérieures sont les celles qui ne dépendent pas de nous, de notre volonté.

Nous n'en sommes pas maîtres.  Seule la vie semble pouvoir choisir de ce qu'elle nous offre et elle peut les reprendre à tous moments.  Nous ne décidons pas non plus de notre corps, il nous est donné et peut nous être repris. Nous n'en disposons pas vraiment.  Rien ne nous appartient jamais et la vie semble s'apparenter à un jeu du destin.

 

Conséquence : on est libre en se séparant de ce sentiment de possession ou de celui d'envie.  Nous ne sommes propriétaires de rien et nous devons seulement apprendre à vivre et à profiter de l'existence ainsi.

 

L'homme trop envieux ou trop désireux, trop attaché à ses biens est prisonnier. L'attachement génère un état d'esclavage.  La liberté devient ainsi synonyme de libération, de détachement = bonheur

 

Désirs qui dépendent de nous

Désirs qui ne dépendent pas de nous

- Désirs : on l’oriente vers tout ce qui arrive « c’est  bon » âme d’égale humeur

La fortune : force supérieure qui nous guide de l’ordre de l’avenir.  Obtenir le bac dépend de vous

La gloire : elle dépend de ceux qui nous rendent célèbre

Les biens matériels sont de matière changeante qui ne fait que se  dégrader è notre corps régresseè mort

 

 

Il faut essayer de dicipliner ses desirs pour trouver la paix.

 

La dicipline des desirs.

 

Orienter les desirs vers ce qui m’arrive : Donc je suis toujours satisfait.

àIl faut se comporter comme on se comporte avec du mobilier d’auberge

            Tout ce qui nous appartient est quelque chose de prêté il faut comprendre que nous sommes de passage dans cette vie. à Tes enfants ne t’appartiennent pas, on peut te les reprendre.

Tout peut être repris et ça ne me trouble pas.

àIl faut se comporter comme a une table d’hôtes.

            On te propose quelque chose, tu prends. Si ça ne t’arrive pas tu ne desires pas, tu ne réclames pas, sinon tu es troublé.

 

 

 Le Bonheur est dans le détachement (nos proches et le materiel), car rien ne nous agite

« Changer ses desirs plutot que l’ordre du monde » Descartes

Ceci s’applique que l’on soit riche ou pauvre.

 Ils sont dans l’insensibilité physique et psychologique

 

*Le desir recherche la satisfaction et refuse la satisfaction

            Insatiable, On recherche le désirable mais on ne sait pas ce que c’est (le bonheur ?, un idéal ?)

*Le desir est à la fois source de plaisirs/satisfactions et à la fois source de souffrances.

            = Epicuriens, stoiciens : Il faut réduire cette souffrance

*On désir souvent l’objet désiré par un autre. Au fond on ne désire pas l’objet mais le désir de l’autre pour l’objet. On désire autrui comme être de desir.

            =Le désir est communicatif

 

Lycee francais de pondichery 5

Pour aller plus loin : consultez les documents du site 

Date de dernière mise à jour : 05/05/2021

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