George Orwell, 1984, chapitre I, commentaire
- Le 24/01/2018
- Dans Commentaires EAF, français
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Le régime totalitariste et ses caractéristiques
- George Orwell, chapitre I
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première partie 1984
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Le corrigé fait deux pages word police 12, il comprend une introduction, une problématique, un développement en deux parties avec deux paragraphes chacune, une transition et une conclusion.
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Séquence : le roman
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Problématique :
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Comment le totalitarisme annihile t'-il toute liberté chez l’homme?
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Lecture du texte :
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PREMIERE PARTIE, Chapitre I
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George Orwell - 1984 -
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Au-dehors, même à travers le carreau de la fenêtre fermée,le monde paraissait froid. Dans la rue, de petits remous de vent faisaient tourner en spirale la poussière et le papier déchiré. Bien que le soleil brillât et que le ciel fait d’un bleu dur, tout semblait décoloré, hormis les affiches collées partout. De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y an avait un sur le mur d’en face. Big Brother VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston. Au niveau de la rue, une autre affiche, dont un angle était déchiré, battait par à coups dans le vent, couvrant et découvrant alternativement un seul mot; ANGSOX. Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens; Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance. Seule comptait la Police de la Pensée.
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Derrière Winston, la voix du télécran continuait à débiter des renseignements sur la fonte et sur le dépassement des prévisions pour le neuvième plan triennal. Le télécran recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par Winston au-dessus d’un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien qu’entendu. Naturellement, il n’y avait pas de moyen de savoir si, à un moment donné, on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu’elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct, en admettant que tout son émis était entendu et que,sauf dans l’obscurité, tout mouvement était perçu.
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Extrait du commentaire :
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Une population entière peut être maintenue sous le contrôle permanent du parti totalitaire. La persécution touche même les hommes dans leur conscience ainsi que le suggère « la police de la pensée »...
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Plan de l'étude :
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Introduction
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I. Le régime totalitariste et ses caractéristiques
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1. La propagande
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2. Le télécran
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Transition
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II. Un contrôle et une surveillance systématiques
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1. Les fonctions de réception et de surveillance
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2. Un contrôle généralisé
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Conclusion
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Ouverture
Pour aller plus loin
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