Charles Cros, le collier de griffes, Moi, je vis la vie à côté. Exemples de conclusion et d'ouverture pour l'oral de français
- Le 21/05/2017
- Dans Les oraux de français
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Fonction cathartique de l'écriture poétique chez Charles Cros et Baudelaire.
Charles Cros, le Collier de griffes
Oral EAF
Exemple de conclusion et d'ouverture pour l'entretien de français
Lecture du poème de Cros, le collier de griffes
Moi, je vis la vie à côté
Moi, je vis la vie à côté,
Pleurant alors que c'est la fête.
Les gens disent : « Comme il est bête ! »
En somme, je suis mal coté.
J'allume du feu dans l'été,
Dans l'usine je suis poète ;
Pour les pitres je fais la quête.
Qu'importe ! J'aime la beauté.
Beauté des pays et des femmes,
Beauté des vers, beauté des flammes,
Beauté du bien, beauté du mal.
J'ai trop étudié les choses ;
Le temps marche d'un pas normal :
Des roses, des roses, des roses !
Conclusion
Le Collier de griffes de Charles de Cros exprime son sentiment d'inadaption et son rejet par un décalage permanent avec les autres. Il comprense son mal être par la recherche de beauté, c'est le remède à son mal. Ce sonnet traduit également les élans poétiques de Cros.
Ouverture
Comme Tristan Corbière, Verlaine et Baudelaire, Cros fait partie de la génération des poètes maudits en marge de la société. Baudelaire exprime cette impression de décalage et de rejet dans son poème l'Albatros ou l'oiseau magnifique dans les airs, est incapable de marcher une fois à terre.
Nous retrouvons aussi dans le recueil des Fleurs du mal, ce sentiment de compensation, remède au Spleen, avec la beauté, la femme, l'évasion.
Formulation de l'ouverture
Retrouvons-nous chez Baudelaire dans son recueil des Fleurs du mal, l'Albatros, cette même impression de décalage et de rejet par rapport aux hommes et une quête identique du beau et de l'Idéal pour combler l'impression de spleen et de mal être.
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