Dossier Don Quichotte de Cervantès, analyse littéraire
Don Quichotte de Cervantès
Don Quichotte de la Manche est un personnage imaginaire tout droit sorti du roman à succès de Miguel de Cervantès : El Ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha. Ce roman a été publié en deux volumes, le premier en 1605 et le second en 1615.
Ce roman retrace les voyages et les aventures de Don Quichotte et Sancho Panza. Don Quichotte est un Hidalgo (gentilhomme de la noblesse) obsédé par la chevalerie et Sancho Panza, un paysan obsédé par la nourriture, est son écuyer. Le premier est un chevalier errant et illuminé qui part combattre le mal à travers l’Espagne sur son cheval : Rossinante. Le second, tout en se remplissant la panse, sait que son maître est fou mais décide de l’aider à protéger les opprimés et à retrouver sa Dulcinée.
Le pouvoir, la découverte et la fascination de la lecture, son impact sur l'imagination et processus identificatoire chez Cervantès, dans Don Quichotte : évolution d'un personnage de roman permettant de comprendre l'évolution de la société
Séquence le roman : Don Quichotte, Cervantès Miguel
L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche
Dossier Cervantès
*** Pour préparer la lecture : biographie
Miguel de Cervantes Saavedra (29 septembre 1547 à Alcalá de Henares - 23 avril 1616 à Madrid), est un romancier, poète et dramaturge espagnol universellement célèbre pour son roman L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche , reconnu comme le premier roman moderne.
Miguel de Cervantes mène d'abord une vie aventureuse de soldat et participe à la bataille de Lépante en 1571 où il perd l'usage d'une main, paralysée par la section du nerf et non coupée comme peut le faire penser son surnom de Manchot de Lépante. Capturé à son retour vers l'Espagne par les Barbaresques en 1575, il reste captif à Alger malgré ses tentatives d'évasion jusqu'en 1580 où il est racheté en même temps que d'autres prisonniers espagnols.
Marié puis séparé de sa femme et occupant diverses fonctions, il se lance alors dans l'écriture et après le roman pastoral La Galatea en 1585, c'est en 1605 qu'il publie la première partie de ce qui sera son chef-d'œuvre : L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche dont la deuxième partie ne paraît qu'en 1615. Sa parodie grandiose des romans de chevalerie et la création des personnages mythiques de Don Quichotte, Sancho Panza ou Dulcinée ont fait de Cervantes la plus grande figure de la littérature espagnole et l'un des plus grands écrivains de tous les temps.
En 1605, il publie la première partie de ce qui sera son chef-d'œuvre : L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche. Il y raille de la manière la plus plaisante le goût des aventures romanesques et chevaleresques qui dominait en son temps. Cette œuvre marqua la fin du réalisme en tant qu'esthétique littéraire, créa le genre du roman moderne qui aura une très grande influence et constitue sans doute le plus bel exemple de roman picaresque. La seconde partie ne paraît pas avant 1615 : L'ingénieux chevalier don Quichotte de la Manche. Cette partie sort deux ans après la parution d'une suite apocryphe signée d'un mystérieux Alonso Fernández de Avellaneda qui, selon certains historiens, ne serait autre que l'écrivain Lope de Vega, ou du moins un de ses disciples et ami, originaire d'Aragon (on pense aussi à un groupe d'amis de Lope).
Les deux œuvres lui donnent un statut dans l'histoire de la littérature universelle, aux côtés de Dante Alighieri, William Shakespeare, François Rabelais et Goethe comme un auteur incontournable de la littérature occidentale. Honoré de Balzac lui rend hommage dans l'avant-propos de la Comédie humaine, où il le cite comme un de ses inspirateurs aux côtés de Goethe et Dante. Et plus précisément dans Illusions perdues où il qualifie Don Quichotte de sublime
Maison occupée par l'écrivain à Valladolid entre 1604 et 1606 et qui pourrait coïncider avec la publication de la première édition de don Quichotte, en 1605. C'est maintenant un muséeEntre les deux parties du Don Quichotte, paraissent en 1613 les Nouvelles exemplaires. C'est un ensemble de douze récits brefs, écrits plusieurs années auparavant.
L'influence de Cervantes dans la littérature universelle fut telle que l'espagnol est souvent nommé la « langue de Cervantes ».
Il mourut à Madrid le 23 avril 1616 où il est enterré avec son épouse, sa fille et celle de Lope de Vega, au couvent de Las Trinitarias
Répondre aux questions suivantes en vous aidant de l'exposé ci-dessus
I - questions sur la biographie de Cervantès
- - Qui est Cervantès?
- - Situez le dans son siècle
- - Quel est son chef d'oeuvre?
- - Peut on dire de Cervantès qu'il est la plus grande figure de la littérature espagnole et l'un des plus grands écrivains de tous les temps? Si oui, pourquoi?
- - Citez une autre oeuvre de Cervantès
II - Questions sur l'ouvrage de Don Quichotte de la Manche
- - Peut on dire de Don Quichotte qui'l est un bel exemple de roman picaresque?
- - Quand la seconde partie de l'ouvrage est elle parue?
- - Quand les deux parties sont elles parues?
- - En quel sens peut on parler d'influence?
- - Que pensez vous de ce roman?
Miguel de Cervantès (1547-1616), auteur espagnol publie à Madrid en 1605
L'ingénieux hidalgo don Quichotte de la Manche.
Résumé de l'intrigue
Ce roman retrace les voyages et les aventures de Don Quichotte et Sancho Panza. Don Quichotte est un Hidalgo (gentilhomme de la noblesse) dont la cervelle a été troublée par la lecture des Amadis et qui entend ressusciter la chevalerie errante. Sancho Panza, un paysan obsédé par la nourriture, est son écuyer. Illuminé, Don Quichotte se fait chevalier errant et part combattre le mal à travers l’Espagne sur son cheval : Rossinante. Sancho Panza, tout en se remplissant la panse, sait que son maître est fou mais décide de l’aider à protéger les opprimés et à retrouver sa Dulcinée.
L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche ou L'Ingénieux Noble Don Quichotte de la Manche (titre original en espagnol El ingenioso hidalgo don Quixote de la Mancha) est un roman écrit par Miguel de Cervantes et publié à Madrid en deux parties, en 1605 et 1615.
À la fois roman médiéval — un roman de chevalerie — et roman de l'époque moderne alors naissante, le livre est une parodie des mœurs médiévales et de l'idéal chevaleresque, et une critique des structures sociales d'une société espagnole rigide et vécue comme absurde. Don Quichotte est un jalon important de l'histoire littéraire et les interprétations qu'on en donne sont multiples, pur comique, satire sociale, analyse politique. Il est considéré comme l'un des romans les plus importants des littératures espagnole et mondiale.
Le personnage est à l'origine de l'archétype du Don Quichotte, rêveur idéaliste et irraisonné, justicier autoproclamé. C'est aussi l'un des cinq saints du Discordianisme indiqués dans les Principia Discordia.
Un roman picaresque
Le roman picaresque (de l'espagnol pícaro, « misérable », « futé ») est un genre littéraire né en Espagne au XVIe siècle et qui a connu sa plus florissante époque dans ce pays.
Un roman picaresque se compose d'un récit sur le mode autobiographique de l’histoire de héros miséreux, généralement des jeunes gens vivant en marge de la société et à ses dépens. Au cours d’aventures souvent extravagantes supposées plus pittoresques et surtout plus variées que celles des honnêtes gens, qui sont autant de prétextes à présenter des tableaux de la vie vulgaire et des scènes de mœurs, le héros entre en contact avec toutes les couches de la société.
Cervantes déclare que les premiers chapitres sont tirés des « Archives de La Manche » et le reste traduit depuis l'arabe de l’auteur morisque Cid Hamet Ben Engeli, l’enchanteur qui tire les ficelles de Don Quichotte tout au long du roman. C'était une méthode courante à l'époque à cause de la désapprobation dont le genre du roman faisait l'objet.
L’intrigue couvre les aventures d'un pauvre hidalgo (gentilhomme) de la Manche, dénommé Alonso Quichano, et obsédé par les livres de chevalerie, qu'il collectionne dans sa bibliothèque de façon maladive.
Ceux-ci troublent son jugement au point que Quichano se prend un beau jour pour le chevalier errant Don Quichotte, dont la mission est de parcourir l’Espagne pour combattre le mal et protéger les opprimés. Il prend la route, monté sur son vieux cheval Rossinante, et prend pour écuyer un naïf paysan, Sancho Panza, qui chevauche un âne.
Don Quichotte voit dans la moindre auberge un château enchanté, prend les filles de paysans pour de belles princesses et les moulins à vent pour des géants envoyés par de méchants magiciens. Il fait d’une paysanne de son pays, Dulcinée du Toboso, qu’il ne rencontrera jamais, la dame de ses pensées à qui il jure amour et fidélité.
Sancho Panza, dont la principale préoccupation est, comme son nom l’indique, de se remplir la panse, estime que son maître souffre de visions, mais se conforme à sa conception du monde, et entreprend avec lui de briser l’envoûtement dont est victime Dulcinée.
À la fin du deuxième volume, Don Quichotte, vaincu par le chevalier de la Blanche Lune (le bachelier Samson Carrasco), s’en retourne chez lui. Sancho le supplie de ne pas abandonner, lui suggérant de prendre le rôle de berger, souvent mis en scène dans des histoires bucoliques. Ayant abandonné la lecture de tout roman de chevalerie, il retrouve la raison et fait dès lors preuve de la plus grande sagesse, avant de mourir entouré de l’affection et de l’admiration des siens.
Publication
Le roman est construit en deux volumes. Le premier fut publié en 1605 et le second en 1615. Pour être précis, la seconde partie a été publiée sous le titre quelque peu divergent de Segunda parte del ingenioso caballero don Quixote de la Mancha, avec caballero au lieu de hidalgo. Une suite apocryphe des aventures de don Quichotte, signée par l’énigmatique Avellaneda, était parue en 1614 sous le titre Segundo tomo del ingenioso hidalgo don Quixote de la Mancha. Pour cette raison, la deuxième partie de Cervantès contient plusieurs références au Don Quichotte imposteur et à son auteur présumé que certains observateurs identifient comme étant Lope de Vega. Cervantès fera mourir son héros à la fin du deuxième tome de son roman, pour qu’il ne soit jamais ressuscité par un autre Avellaneda.
Style
Don Quichotte rompt avec la littérature médiévale et s’impose, par ses techniques narratives, par ses mouvements internes, par l’intervention même de l’auteur à l’intérieur de son texte, comme le premier roman moderne.
Personnages
On distingue à travers les deux volumes du livre beaucoup de personnes, les plus importants sont Rossinante, le cheval de Don Quichotte, et Sancho Panza (son valet) avec son baudet. Aussi bien le héros que son serviteur subissent des changements complexes et des évolutions pendant le déroulement du récit.
Peu à peu, Sancho Panza opère une métamorphose, et du lourd paysan qu’il était, il se transforme en un être plus éduqué, suscitant même, par sa clairvoyance et la finesse de son jugement, l’étonnement du peuple qu’il administre lorsqu’il est nommé gouverneur d’une île par le Duc et la Duchesse (Volume 2, chapitre 55). Don Quichotte, quant à lui, reste invariablement fidèle à lui-même ; il ne cède à aucune pression extérieure et brave les archers de l’inquisition qui sont à ses trousses depuis qu’il a libéré des galériens (vol. 1, chap. 22).
Dulcinea est également un personnage important puisque tout héros se doit de porter une femme dans son cœur pour lui dédier ses exploits bien que cette paysanne dont il tombe amoureux n'est que mentionnée et donc jamais physiquement présente dans le récit.
Source : wikpédia
Des scientifiques ont travaillé sur des restes retrouvés dans une crypte pour établir qu'il s'agit de ceux de l'écrivain Cervantès.
Des scientifiques ont retrouvé des restes dans la crypte d'une église madrilène. Il s'agirait de ceux de Miguel de Cervantès, auteur de Don Quichotte, est mort en 1616.
Article de l'express
Une découverte inédite. Des restes de l'écrivain espagnol Miguel de Cervantès, auteur de Don Quichotte, auraient été retrouvés et authentifiés dans la crypte d'une église du centre de Madrid, l'église des Trinitaires.
"Il est possible de considérer que parmi les fragments de la 'réduction' découverte dans le sol de la crypte de l'actuelle église des Trinitaires se trouvent certains fragments appartenant à Miguel de Cervantès", a affirmé Francisco Etxeberria, directeur de l'équipe scientifique chargée des recherches.
Les chercheurs sont parvenus à cette conclusion en analysant un faisceau d'indices d'ordre documentaire sur l'auteur de Don Quichotte, indices comparés à leurs recherches anthropologiques et archéologiques, bien que les restes n'ont pas été analysés encore à ce stade de manière "génétique".
Recherches depuis le printemps 2014
D'après le quotidien espagnol El Mundo, les restes retrouvés ne constituent pas un squelette entier et sont en mauvais état. La mâchoire, des os des bras et des hanches sont parmi les découvertes. Des restes de la femme de l'écrivain, Catalina de Salazar, pourraient également se trouver dans la crypte.
Les recherches dans l'église des Trinitaires ont débuté au printemps dernier, rappelle El Pais, avec un balayage radar des murs et du sol de la crypte.
Cervantès, résident du Quartier des Lettres
Né en 1547, dans la vieille ville universitaire d'Alcala de Henares, près de Madrid, l'écrivain a passé les dernières années de sa vie dans un quartier du centre de la capitale espagnole, aujourd'hui rebaptisé "Barrio de las Letras", ou "Quartier des Lettres", en hommage à ses célèbres habitants: Cervantès, mais aussi Lope de Vega, et les grands rivaux littéraires du Siècle d'Or, Francisco de Quevedo et Luis de Gongora.
L'auteur de Don Quichotte fut enterré dans ce quartier en avril 1616. Mais on ignorait le lieu exact de sa sépulture, perdue au fil de l'histoire et des travaux d'agrandissement de cette église et du couvent attenant, aux façades de briques rouges.
Article de ladepeche.fr
L'équipe chargée de rechercher les restes de l'auteur de Don Quichotte, Miguel de Cervantès, est convaincue de l'avoir retrouvé dans la crypte d'une église du centre de Madrid, quatre siècles après la mort de l'inventeur du roman moderne.
"Il est possible de considérer que parmi les fragments de la +réduction+ découverte dans le sol de la crypte de l'actuelle église des Trinitaires se trouvent certains fragments appartenant à Miguel de Cervantès", a annoncé mardi Francisco Etxeberria, directeur de l'équipe scientifique chargée des recherches.
Les fouilles avaient démarré en mars 2014 dans un quartier historique du centre de Madrid.
"Nous sommes convaincus que nous avons entre ces fragments, quelque chose de Cervantès", a insisté le docteur Etxeberria.
Les chercheurs sont parvenus à cette conclusion en analysant un faisceau d'indices d'ordre documentaire sur l'auteur de Don Quichotte, indices comparés à leurs recherches anthropologiques et archéologiques sur place, bien que les restes n'ont pas été analysés de manière "génétique".
Ainsi, ont-ils étudié toutes les informations sur les personnes ayant reposé dans cette église, jusqu'à 300 dans différentes niches et à différentes profondeurs sous la terre, inhumées aux fil des siècles.
Ils ont également trouvé non loin des restes "présumés" de Cervantès une monnaie datant du XVIIème siècle, de même que des morceaux de tissus de l'époque, ont-ils expliqué lors d'une conférence de presse.
Au même endroit, les scientifiques auraient retrouvé des restes de son épouse Catalina de Salazar. On ne connait pas à Cervantès de descendance d'où la difficulté d'identifier ses restes.
"C'est un jour très important pour l'Espagne et pour notre culture", s'est félicitée mardi la maire de Madrid, Ana Botella.
Cervantès, fils de chirurgien, à l'époque un métier peu considéré, est mort le 22 avril 1616. Il a été écrivain, traduit de son vivant en français et en anglais, mais aussi homme d'armes, prisonnier de guerre, camérier de cardinal, et financier.
Modeste sépulture
Né en 1547, dans la vieille ville universitaire d'Alcala de Henares, près de Madrid, l'écrivain a passé les dernières années de sa vie dans ce quartier du centre de la capitale espagnole, aujourd'hui rebaptisé "Barrio de las Letras", ou "Quartier des Lettres", en hommage à ses célèbres habitants: Cervantès, mais aussi Lope de Vega, et les grands rivaux littéraires du Siècle d'Or, Francisco de Quevedo et Luis de Gongora.
Un quartier qui se démarquait à l'époque "par le grand nombre de membres du monde du spectacles et de la bohème, en plus d'auteurs en tous genres qui y vivaient et s'y retrouvaient", selon l'historien Fernando de Prado.
L'auteur de Don Quichotte fut enterré dans ce même quartier, à l'église des Trinitaires, un couvent à la façade en brique rouge, le 23 avril 1616. Mais on ignorait le lieu exact de sa sépulture, qui aurait même été déplacée selon les chercheurs.
Selon le directeur général du Patrimoine culturel de la mairie de Madrid, José Francisco Garcia, qui avait donné des précisions en 2014 sur ce sujet, Miguel de Cervantès a sans douté été enterré "enveloppé dans une bure du tiers ordre franciscain, qu'il avait rejoint peu avant".
Les anthropologues n'ont en revanche pu confirmer l'identité des restes grâce à l'une des "caractéristiques spéciales" de l'écrivain, surnommé "le manchot de Lépante" après avoir été blessé à la poitrine et perdu l'usage de la main gauche lors de la légendaire bataille navale de Lépante (1571), remportée par la Sainte Alliance sur les Turcs.
Ces lésions n'étaient pas visibles en raison de "l'état de conservation des os".
Jean Canavaggio, professeur à l'Université de Paris X-Nanterre et biographe de Cervantès, a fait état d'une certaine "émotion".
Ecriture d'invention
En mars 2015, une équipe de chercheurs à la recherches des restes de Miguel de Cervantès a découvert dans la crypte du couvent des Mères Trinitaires “des morceaux de cercueil, des bouts de bois, des pierres, quelques fragments d'os et un morceau d'une planche comportant des coulous reproduisant les initiales MC”.
Ecrivez deux pages du journal de bord du directeur de l'équipe Francisco Etxberria qui raconte la découverte tout en pensant au Quichotte. Il songe à quelques aventures du héros et les compare à la propre vie de Cervantès.
Sujet d'écriture d'invention :
Lundi 20 mars 2015
Aujourd'hui, lundi 20 mars 2015, notre équipe de chercheurs et moi-même, en tant que directeur de l'équipe avons trouvé dans une église du centre de Madrid des morceaux de cercueil et des fragments d'os du célèbre écrivain espagnol Cervantès.
L'équipe chargée de rechercher les restes de l'auteur de Don Quichotte, Miguel de Cervantès, est convaincue de l'avoir retrouvé dans la crypte d'une église du centre de Madrid, quatre siècles après la mort de l'inventeur du roman moderne.
En tant que directeur de l'équipe scientifique chargée des recherches, j'affirme qu'il s'agit de quelques fragments appartenant à Miguel de Cervantès. Ces restes ont été découverts dans le sol de la crypte de l'actuelle église des Trinitaires. L'équipe avait commencé les fouilles depuis environ 1 ans et aujourd'hui après analyse d'indices documentaires et recherches anthropologiques et archéologiques, nous sommes convaincus de la véracité de nos recherches. Nous avons fait des recherches très approfondies au point que nos informations sur les restes "présumés" sont validées par une autre découverte inattendue. Au même endroit, notre équipe a eu l'immense surprise de retrouver les restes de l'épouse de Cervantès, Catalina de Salazar.
L'écrivain a passé ses dernières années dans la capitale Espagnole, il y fut enterré, de manière plus précise, nous savons que l'auteur de Don Quichotte fut mis en terre près de l'église des Trinitaires, un couvent, cependant, on ignorait jusque là le lieu exact de sa sépulture. Nous avons en tant que chercheurs pensé que celle-ci aurait été déplacée. Il faut préciser que les restes se composent de : "morceaux de cercueil, de bouts de bois, de pierres, de fragments d'os et d'un morceau d'une planche comportant des clous reproduisant les initiales MC".
Nous retrouvons ainsi notre Don Quichotte à travers Cervantès et ses nombreuses aventures. Le père du fameux Don Quichotte nous éclaire sur la chevalerie à travers son chef d'oeuvre, sa parodie, sa moquerie de l'aventure héroique avec comique et le héros nous fait parfois penser à Cervantès lui-même au fur et à mesure de cette épopée burlesque. Derrière la fiction, quelques retours vers l'auteur. L'art réaliste de Cervantès et la manière dont il percevait l'Espagne dans laquelle il a beaucoup voyagé, ses chaleurs estivales et entre autres localités mentionnées dans le roman, celle d'El Toboso. Son point de vue est exprimé dans la description de l'Espagne décadente, cette Espagne est réelle, elle nous renvoie à l'écrivain qui en fait une société prosaique avec ses auberges, ses paysans, les moulins à vent, véritables géants de l'épopée. Nos recherches nous plongent dans l'imaginaire de l'auteur pour nous familiariser avec une Espagne bien réelle, un art réaliste, il reflète la vie de l'écrivain soucieux de peindre une Espagne bien réelle et donner un certain cadre réel à la fiction de Don Quichotte. Mais l'esprit bien critique et philosophique du penseur est là, à chaque page.
Nos recherches nous renvoient à notre écrivain même si les anthropologues ont refusé de confirmer l'identité des restes de Cervantès, "le manchot de Lépante" : Nous savons que durant sa bataille légendaire de Lépante, il avait été blessé à la poitrine et avait perdu l'usage de sa main gauche. Cervantès tout comme son héros ont connu la guerre.
Il fallait bien, pour que le roman prenne forme, que le Chevalier fasse ses preuves et quitte un instant sa promise. Don Quichotte part en guerre tout comme Cervantès, la guerre et en arrière plan. Alors que le chevalier était prêt à mourir d'amour, il décide de partir à la guerre. Très vite, il perd tout contact avec la réalité.
- Episodes à raconter = mettre Cervantès et Don Quichotte en comparaison. Don Quichotte doit refléter certains points communs de la vie de Cervantès.
- Terminer de raconter la découverte = conclusion des recherches
Mes conclusions en tant que directeur scientifique chargé des recherches :
"Il est possible de considérer que parmi les fragments de la 'réduction' découverte dans le sol de la crypte de l'actuelle église des Trinitaires se trouvent certains fragments appartenant à Miguel de Cervantès"
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Extrait du chapitre 1
Finalement, ayant perdu l’esprit sans ressource, il vint à donner dans la plus étrange pensée dont jamais fou se fût avisé dans le monde. Il lui parut convenable et nécessaire, aussi bien pour l’éclat de sa gloire que pour le service de son pays, de se faire chevalier errant, de s’en aller par le monde, avec son cheval et ses armes, chercher les aventures, et de pratiquer tout ce qu’il avait lu que pratiquaient les chevaliers errants, redressant toutes sortes de torts, et s’exposant à tant de rencontres, à tant de périls, qu’il acquît, en les surmontant, une éternelle renommée. Il s’imaginait déjà, le pauvre rêveur, voir couronner la valeur de son bras au moins par l’empire de Trébizonde. Ainsi emporté par de si douces pensées et par l’ineffable attrait qu’il y trouvait, il se hâta de mettre son désir en pratique. La première chose qu’il fit fut de nettoyer les pièces d’une armure qui avait appartenu à ses bisaïeux, et qui, moisie et rongée de rouille, gisait depuis des siècles oubliée dans un coin. Il les lava, les frotta, les raccommoda du mieux qu’il put. Mais il s’aperçut qu’il manquait à cette armure une chose importante, et qu’au lieu d’un heaume complet elle n’avait qu’un simple morion. Alors son industrie suppléa à ce défaut : avec du carton, il fit une manière de demi-salade, qui, emboîtée avec le morion, formait une apparence de salade entière. Il est vrai que, pour essayer si elle était forte et à l’épreuve d’estoc et de taille, il tira son épée, et lui porta deux coups du tranchant, dont le premier détruisit en un instant l’ouvrage d’une semaine. Cette facilité de la mettre en pièces ne laissa pas de lui déplaire, et, pour s’assurer contre un tel péril il se mit à refaire son armet, le garnissant en dedans de légères bandes de fer, de façon qu’il demeurât satisfait de sa solidité ; et, sans vouloir faire sur lui de nouvelles expériences, il le tint pour un casque à visière de la plus fine trempe.
Cela fait, il alla visiter sa monture ; et quoique l’animal eût plus de tares que de membres, et plus triste apparence que le cheval de Gonéla, qui tantum pellis et ossa fuit[18], il lui sembla que ni le Bucéphale d’Alexandre, ni le Babiéca du Cid, ne lui étaient comparables. Quatre jours se passèrent à ruminer dans sa tête quel nom il lui donnerait : « Car, se disait-il, il n’est pas juste que cheval d’aussi fameux chevalier, et si bon par lui-même, reste sans nom connu. » Aussi essayait-il de lui en accommoder un qui désignât ce qu’il avait été avant d’entrer dans la chevalerie errante, et ce qu’il était alors. La raison voulait d’ailleurs que son maître changeant d’état, il changeât aussi de nom, et qu’il en prît un pompeux et éclatant, tel que l’exigeaient le nouvel ordre et la nouvelle profession qu’il embrassait. Ainsi, après une quantité de noms qu’il composa, effaça, rogna, augmenta, défit et refit dans sa mémoire et son imagination, à la fin il vint à l’appeler Rossinante[19], nom, à son idée, majestueux et sonore, qui signifiait ce qu’il avait été et ce qu’il était devenu, la première de toutes les rosses du monde.
Ayant donné à son cheval un nom, et si à sa fantaisie, il voulut s’en donner un à lui-même ; et cette pensée lui prit huit autres jours, au bout desquels il décida de s’appeler don Quichotte. C’est de là, comme on l’a dit, que les auteurs de cette véridique histoire prirent occasion d’affirmer qu’il devait se nommer Quixada, et non Quesada[20] comme d’autres ont voulu le faire accroire. Se rappelant alors que le valeureux Amadis ne s’était pas contenté de s’appeler Amadis tout court, mais qu’il avait ajouté à son nom celui de sa patrie, pour la rendre fameuse, et s’était appelé Amadis de Gaule, il voulut aussi, en bon chevalier, ajouter au sien le nom de la sienne, et s’appeler don Quichotte de la Manche, s’imaginant qu’il désignait clairement par là sa race et sa patrie, et qu’il honorait celle-ci en prenant d’elle son surnom.
Ayant donc nettoyé ses armes, fait du morion une salade, donné un nom à son bidet et à lui-même la confirmation[21], il se persuada qu’il ne lui manquait plus rien, sinon de chercher une dame de qui tomber amoureux, car, pour lui, le chevalier errant sans amour était un arbre sans feuilles et sans fruits, un corps sans âme. Il se disait : « Si, pour la punition de mes péchés, ou plutôt par faveur de ma bonne étoile, je rencontre par là quelque géant, comme il arrive d’ordinaire aux chevaliers errants, que je le renverse du premier choc ou que je le fende par le milieu du corps, qu’enfin je le vainque et le réduise à merci, ne serait-il pas bon d’avoir à qui l’envoyer en présent, pour qu’il entre et se mette à genoux devant ma douce maîtresse, et lui dise d’une voix humble et soumise : « Je suis, madame, le géant Caraculiambro, seigneur de l’île Malindrania, qu’a vaincu en combat singulier le jamais dignement loué chevalier don Quichotte de la Manche, lequel m’a ordonné de me présenter devant Votre Grâce, pour que Votre Grandeur dispose de moi tout à son aise ? » Oh ! combien se réjouit notre bon chevalier quand il eut fait ce discours, et surtout quand il eut trouvé à qui donner le nom de sa dame ! Ce fut, à ce que l’on croit, une jeune paysanne de bonne mine, qui demeurait dans un village voisin du sien, et dont il avait été quelque temps amoureux, bien que la belle n’en eût jamais rien su, et ne s’en fût pas souciée davantage. Elle s’appelait Aldonza Lorenzo, et ce fut à elle qu’il lui sembla bon d’accorder le titre de dame suzeraine de ses pensées. Lui cherchant alors un nom qui ne s’écartât pas trop du sien, qui sentît et représentât la grande dame et la princesse, il vint à l’appeler Dulcinée du Toboso, parce qu’elle était native de ce village : nom harmonieux à son avis, rare et distingué, et non moins expressif que tous ceux qu’il avait donnés à son équipage et à lui-même.
[18] Pietro Gonéla était le bouffon du duc Borso de Ferrare, qui vivait au quinzième siècle. Luigi Domenichi a fait un recueil de ses pasquinades. Un jour, ayant gagé que son cheval, vieux et étique, sauterait plus haut que celui de son maître, il le fit jeter du haut d’un balcon, et gagna le pari. – La citation latine est empruntée à Plaute (Aulularia, acte III, scène VI).
[19] Ce nom est un composé et un augmentatif de rocin, petit cheval, bidet, haridelle. Cervantès a voulu faire, en outre, un jeu de mots. Le cheval qui était rosse auparavant (rocin-antes) est devenu la première rosse (ante-rocin).
[20] Quixote signifie cuissard, armure de la cuisse; quixada, mâchoire, et quesada, tarte au fromage. Cervantès a choisi pour le nom de son héros cette pièce de l’armure, parce que la terminaison ote désigne ordinairement en espagnol des choses ridicules.
[21] Quelquefois, en recevant la confirmation, on change le nom donné au baptême.
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Travail à faire :
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Quelques idées :
L'invention de Don Quichotte
- Structure du texte (projet, l'allure, le cheval, le chevalier, la dame). Il y a un ordre chronologique. Il se prépare de manière méthodique.
- Narration : point de vue omniscient. Donne l'impression que le narrateur et l'auteur sont dissociés et que Don Quichotte a vraiment existé.
- Champ lexical de la pensée "s'imaginer"
- Phases exclamatives
- Il s'approprie le personnage
- registre ironique
- Description : Don Quichotte s'invente. Importance de la description
- L'ingénieux hidalgo : Il se trouve compétent : Il fabrique son casqque et maitrise la technique de l'armure.
- Don Quichotte n'est pas original. Il veut être un stéréotype de la chevalerie, il en rêve : stéréotype du chevalier errant.
ce texte décrit les préparatifs et le départ du "chevalier errant" vers ses premières aventures.
La description dans les préparatifs
Le lecteur spectateur
Les pensées de Don Quichotte : vantard, vaniteux, grandiloquent et naif : Don Quichotte s'invente. Un être purement fictif.
L'ampleur du projet et faiblesse de l'exécutant
Le burlesque. Parodie de la chevalerie
Connaissance de la chevalerie purement livresque
L'inauthenticité de Don Quichotte
Plan possible pour un commentaire
- I – Description dans les préparatifs
- 1 – Importance de la description
- 2 – Organisation, ordre chronologique et méthode
- 3 – Compétence du héros
- II - La narration
- 1 – Un narrateur omniscient
- 2 – Don Quichotte narrateur
- 3 – Le lecteur spectateur
- III – Les mots et les choses
- 1 – Don Quichotte : créateur de mots
- 2 – Don Quichotte se trompe sur la vérité des mots et des choses
- 3 – L'originalité de Don Quichotte
- problématique :
- Montrez en quoi dans ce passage Don Quichotte est à la fois un héros qui s'invente, un personnage inauthentique et original ?
Notes
La vertu civilisatrice du héros est
inversée au profit d’un autre ordre de compréhension du
monde chez Don Quichotte (l’imaginaire se superpose au
réel et le parasite) ; elle permet de réablir un ordre jusquelàusurpéchez le picaro (un ordre fondésur l’intelligence et
la capacitéd’adaptation supplante un autre ordre, fondésur
des privilèges indus). Ainsi, l’éucation du picaro, dans cet
extrait, prend àrevers celle du chevalier (passage obligéde
l’apprentissage de la chevalerie et de ses valeurs) : il n’y a
point de culture ou de morale à apprendre des préepteurs
tous plus ignorants les uns que les autres. La seule morale
est celle, pratique, qui consiste à se lancer sur les chemins
du monde et à se mettre à l’épreuve du hasard en s’éifiant
soi-même au grédes contingences.
Caractérisation du passage
Le passage se caractérise par un traitement burlesque :
en effet, Don Quichotte incarne sous l’angle parodique la
figure déradé d’un héos de romans de chevalerie. Le
personnage apparaî dè le seuil du texte comme ridicule.
L’incipit est aussi une parodie d’incipit de roman réaliste
et par conséquent induit une réflexion sur la fiction et ses pouvoirs.
Proposition de lecture analytique : dépasser le texte et généraliser les idées du début du livre
Don Quichotte = un anti héros
I. Parodier le roman de chevalerie
A. Un catalogue des codes du roman de chevalerie
a. Un fervent admirateur de romans de chevalerie. La
lecture apparaît comme « ravissement » et extase : cette
lecture exclusive se fait au dériment du quotidien. Passion
véue sous le signe de l’excè : réurrence de l’hyperbole :
« s’acheta autant de romans qu’il en put trouver »).
b. Tous les topoïdu roman de chevalerie sont préents.
Costume (« lance, bouclier »), bestiaire (levrette et rosse »),
aventures (« querelles, déis, batailles, blessures »), idél
chevaleresque (« service de sa patrie » ; « réarant […]
toutes sortes d’injustices »), ethos chevaleresque (« s’exposant
aux hasards et aux dangers »).
c. Une passion « extravagante ». Lecture obsessionnelle
qui corrompt son jugement. Folie du héos (« son cerveau
se desséha »), signe d’une distance prise par l’auteur àl’éard de modèes littéaires antéieurs.
B. Un héros sans envergure
a. Dimension parodique du portrait du héros.
b. Physique atypique. Maigre et âgé.
c. Un costume misérable. Costume de « drap fin » et
« pantoufles ». Le héos s’oppose aux flamboyants chevaliers,
vêus d’une armure rutilante.
d. L’absence de nom. Incertitude sur le nom « on ne sait
pas trè bien », « Quichada ou Quesada »). Le héos est àl’opposédu héos traditionnel qui appartient àune grande
famille.
C. Un héros oisif
a. L’oisivetédu héos. Peu de verbes de mouvements et
de description d’actions (sauf dans le dernier paragraphe).
b. La passion des livres. Les lettres plutô que les armes
(champ lexical de la lecture). Ironie du narrateur qui se
moque d’un héos plongédans la lecture àses « heures
d’oisiveté c’est-àdire le plus clair de son temps ».
II. « D e l’horrible danger de la lecture » (Voltaire)
L’incipit condamne la fascination dangereuse que peuvent
exercer les oeuvres d’imagination.
Effets néastes de la lecture : 3 éapes dans le processus
de perversion de l’imagination.
A. Usage immodéré de la lecture
Rhétorique de l’hyperbole : « ses nuits et ses jours »,
« le plus clair de son temps », « du soir jusqu’au matin et du
matin jusqu’au soir », « têe pleine ». Le héos a lu sa vie.
Appéit insatiable pour tout ce qui est érit.
B. Imprégnation mentale et obsession
Endoctrinement romanesque. Confusion entre la réalité
et la fiction (« crut si fort àce tissu d’inventions… »).
Folie du héos. Lectures de DQ ont « desséh[é » sa
cervelle donc chaque objet qui s’offre àsa vue porte la
trace de ses lectures.
C. Imitation
a. Lecture conduit le personnage à vouloir imiter les
romans de chevalerie. Séduction des romans sur imagination
débile de DQ : « pensé que jamais fou ait pu concevoir
b. imitation de la geste chevaleresque. Combats, costume, quête de la gloire.
III. Un incipit à valeur programmatique : éloge de la liberté créatrice
A. Congédier les modèles
Une illusion de réalisme. Quelques traits réalistes : « sec
de corps », « maigre de visage »… et indices sur repas du
héros (structure éuméative).
Miner le rélisme : « un village de la Manche » : indéermination
spatiale ; indéermination temporelle « il n’y a
pas longtemps ». Déails déisoires et totalement superflu
sur les menus du héos.
B. Refuser le déterminisme d’un incipit
a. L’absence d’indices. Pas de lieu, pas de nom, pas de
famille.
b. Autonomie de la fiction : « dans un village de la Manche,
dont je ne veux pas me rappeler le nom ». La premièe
phrase peut vouloir dire :
1/ « je ne peux pas me rappeler » : cela ôe toute importance
au nom de l’endroit
2/ le lieu doit demeurer secret : il n’a pas d’importance
et donc le message au lecteur est que le roman doit demeurer
libre du rééent. Le roman n’est pas une copie du rél.
C. La désinvolture du narrateur
a. Le narrateur refuse d’assumer sa fonction (notamment
informative) de narrateur « je ne veux pas me rappeler
le nom ».
b. Ironie et intrusion de l’auteur. Axiologie néative du
vocabulaire « tissu d’inventions », « extravagante », « il
crut bon et néessaire ». Prise de distance par rapport au
héos, au « gentilhomme » qu’il regarde et juge comme un
objet étrange.
Livre du professeur : français littérature 1 ères
Les problématiques de l'oeuvre :
- Le chevalier errant (rhétorique) : comment l'attente de l'action devient-elle occasion de récit?
- Le fou (psychologie) : comment s'articulent raison et folie dans les discours des personnages?
- Le fracturé entre mots et choses (épistémologie) : comment le texte exprime t'-il le divorce des similitudes selon Foucault?
- L'être de papier (poétique) : comment se construit progressivement la réflexivité du roman?
Pour aller plus loin
Date de dernière mise à jour : 11/10/2018